Noël approche et vous ne savez pas quoi offrir à votre
copine/copain féministe ?
Pas de panique, voici ma petite sélection de cadeaux
décalés ! (dans un second billet plus sérieux, j’aborderai ma sélection de
livres à offrir sur le sujet).
1°) Un joli cadre rose bonbon affichant une broderie plein de bon sens "le
féminisme n’est pas un gros mot"
Prix : 18,86 €
2°) Pour montrer qu’on a le féminisme dans la peau, un set de 3 tatouages temporaires « yes to feminism »
« feminist forever »
Prix : 6,04€
3°) Un pack de stickers à coller sur les affiches sexistes (et elles ne
manquent pas). Au choix : "Photoshop nuit gravement à la santé des
femmes" "Connerie de pub sexiste" ou "Le corps des femmes
n'est pas une marchandise"
Prix : à partir de 2,50€
4°) Pour arborer le « girl power » jusqu’au bout des
ongles, des stickers pour ongles "Wonder Woman"
Prix : 4,53 €
5°) Dites le avec de la mousse avec ce savon « Feminist as fuck » (existe aussi en version "Fuck you")
Prix : 3,77€
6°) Un livre de coloriage pour petits et grands mettant en scène des femmes
illustres (Joséphine Baker, Soong Ching-Ling, Hillary Clinton, Marie Curie,
Indira Gandhi, Frida Kahlo, Billie Jean King, Tina Modotti, Annie Oakley,
Michelle Obama…)
Prix :
3,77€
7°) Un charmant patch en Vichy “Fuck the patriarchy”,
à broder sur un sac à dos ou une veste en jean
Prix :
18,86€
9°) Une affiche mettant en scène une phrase d’Hillary Clinton, à mettre sous le nez
de tous ceux qui voudraient enfermer les femmes à la cuisine
Prix :
8,30€
10°) Un set de 3 poupées représentant les “Pussy Riot”
Prix : 120€
11°) Un sweat-shirt aux
couleurs de “Rosie the riveter” (oui je joue les blogueuses mode)
Prix :
31,50 €
12°) Un sac qui met les
points sur les “I” : “Yes I’m a feminist, no I don’t hate men” ( porté ici par mon mari)
Prix : 15 €
J'adore ! Vivement la suite !
RépondreSupprimerComme j'aime ces stickers sur les pubs sexistes !
RépondreSupprimerah !
RépondreSupprimervous risquez gros là avec votre introduction : vous indiquez copine/copain féministe !
donc vous pourriez être interprétée comme acceptant l'idée qu'un homme puisse être féministe !
y'a plusieurs blogueuses qui ont fortement exprimé que c'était pas possible et qu'il n'était pas envisageable qu'on accepte...
finbon'...
moi je suis même plus inscrit au parti communiste, ni au npa...
alors bon...
nan parce que bon j'comprends rien à rien dès que ça devient sérieux...
nan autrement, ben moi j'aime bien les nounours en peluche et les fleurs,,, mais j'ai pas de copine ni de copain à qui en offrir...
j'suis resté très classique en fait...
Euh, petit rappel, il n'y a pas de police de la pensée parmi les blogueuses féministes :-) (et surtout il y a une vraie pluralité de points de vue, il suffit de voir la diversité d'opinions au sujet de la prostitution).
RépondreSupprimerPour moi, un ou une féministe, c'est une personne qui souhaite l'égalité H/F, je n'ai donc pas de problème pour qu'un homme se dise féministe à condition qu'il ne confisque pas la parole de ses camarades féminines :-) (compatir n'est pas pâtir etc...j'en ai déjà parlé précédemment).
pluralité de points de vue... et de comportements... j'dis ça en étant allé sur beaucoup de blogs et en ayant aussi lu les commentaires/débats qui font suite aux articles : y'a des fois où ça donne vraiment pas l'envie de participer...
Supprimernan mais autrement, ma remarque était essentiellement souriante en fait...
mais je faisais en arrière fond allusion à la question que je me pose souvent de la nécessité ou de la pratique de faire référence à une étiquette quand on expose sa pensée, ainsi que celle de chercher à entrer en tant que membre d'un groupe de référence, comme un parti ou un courant.
je me fais donc cette autoanalyse à propos du communisme.
et je reporte ça aussi à propos du féminisme en ayant lu divers articles et débats/commentaires sur ce sujet.
ce qui me gène en fait c'est le rapport à la recherche de pouvoir symbolique à travers l'étiquette que l'on utilise ou le groupe dont on se dit membre.
est-ce qu'on cherche à crédibiliser son discours en s'alliant le pouvoir symbolique d'un groupe ?
est-ce qu'on cherche à se construire une identité, une membritude ?
qu'est-ce qu'on cherche en fait ?
dans mon cas, au départ j'utilisais des étiquettes diverses en pensant que ça aidait les gens à trouver des clé d'interprétation à ce que j'exposais.
et quand je ne le faisais pas, on m'en attribuait, en me demandant souvent si je n'étais pas marxiste parce que ce que je disais y faisait penser. idem pour le féminisme. et en fait moi, dans mon quotidien, je n'avais pas vraiment besoin de me sentir membre de quoi que ce soit. voire même, pire, je ne me sentais pas du tout identifiable à des groupes, à la limite de la misanthropie. en revanche, les idées de certains courants, sur des points fondamentaux, m'étaient utiles et me servaient parfois de grille d'analyse ou d'outil d'analyse.
donc à un moment, je me suis dit qu'il fallait que j'assume certaines influences ou références.
ensuite il y a eu le besoin à un moment de ma vie d'intégrer un groupe humain pour me raccorder à l'humanité après un parcours d'exclusion, le chômage. donc j'suis allé au parti communiste.
mais pour le féminisme, c'est différent. d'abord ce n'est pas aussi homogène que les mouvements marxistes qui sont unis par certaines racines théoriques malgré leurs divergences. il n'y a pas une théorie féministe fondatrice. il y a de très nombreuses références ayant des points fondamentaux en commun. il y a de plus la question très radicale de la perception par l'intermédiaire du vécu intime de l'identité de genre. et il n'y a pas ça dans le marxisme même si a une époque on a pu se poser des questions de cette sorte à l'égard de l'identité de classe sociale.
voilà pour être un peu plus sérieux.
bref, j'ai du mal avec cette question actuellement, à la fois à cause de diverses expressions actuellement débatues d'une part, mais surtout à cause d'une autoanalyse personnelle d'ordre psychanalytique. je n'ai pas la réponse pour le moment. mais je sens que je tends vers l'abandon de toute étiquette pour en venir à la simple expression de ma sensibilité et donc de mes analyses de mes rapports au monde. et c'est pas facile en fait.
Vous écrivez: "il n'y a pas de police de la pensée parmi les blogueuses féministes :-)"
SupprimerPeut-être pas, mais je me suis heurté à des féministes hargneuses (ce n'est pas très grave - et d'ailleurs, j'en ai honte mais je peux être tout aussi irritable), pas très favorables à un échange libre d'opinions, et à la censure (cela, par contre, est grave) quand j'ai voulu poser des questions à une féministe connue et reconnue - questions qui exprimaient mon désaccord avec son avis sur les Femen. La même mésaventure m'est arrivée quand j'ai écrit un doute sur un article d'un site féministe.
Ceci dit, j'apprécie le votre et regrette que ma première contribution porte sur une question qui peut être jugée marginale. L'est-elle? Évidemment, la dénonciation des violences subies par les femmes et la lutte pour l'égalité de leurs droits par rapport à ceux des hommes sont plus vitales. Les efforts des femmes de mieux se comprendre sont tout aussi importants. (Il me semble que ce sont les principaux contenus des sites féministes.)
Mais ne serait-il pas temps de dire aussi comment les femmes imaginent le monde dans lequel elles aimeraient vivre? Notre civilisation (masculine...) est dans une impasse, il faudrait changer l'angle de vue et les femmes sont en mesure d'apporter ce renouveau du regard sur nos organisations politiques et sociales. Par rapport à cela l’intolérance que j'ai évoquée est finalement une question importante...
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