Dans mes tops 10 des pires
jouets de Noël, j’évoquais la Barbie
burqa, la Barbie enceinte
ou ramasseuse de crotte. Je pourrai désormais rajouter à ce palmarès la
Barbie esclavagiste.
Cet article publié sur le
site de Basta met ainsi en lumière les conditions de travail déplorables des
ouvriers chinois fabriquant la célèbre poupée blonde. Exposition à des produits
toxiques, heures supplémentaires excessives (un seul jour de repos pour 14
jours travaillés, toute absence de 3 jours consécutifs étant considérée comme
une faute grave) tel est le quotidien des ouvriers chinois. Des journées de 11h
de travail, 26 jours par mois, payées une misère (346 € mensuels).
Et c’est encore pire durant
les mois précédant Noël, les ouvriers cumulant jusqu’à 200 heures
supplémentaires (soit 6 fois plus que la limite légale) et s’entassant dans des
dortoirs.
L’UFC-Que
Choisir, de son côté, a interrogé les dix principaux industriels du jouet
et a demandé à visiter leurs usines au premier semestre 2012. « Seuls
Hasbro et Playmobil ont accepté. Mattel n’a pas donné suite. En termes de
transparence, le fabricant américain régresse. Pendant plusieurs années, en
effet, il a laissé l’association Icca (International Center for Corporate
Accountability) auditer les chaînes de fabrication de ses jouets, avec à la clé
la publication de rapports critiques. La réponse traditionnelle de Mattel était
de nier les entorses à la loi et à l’éthique ou de les réduire à des dérapages
isolés. Le rapport des inspecteurs infiltrés montre qu’elles constituent plutôt
un système ».
Ces considérations sociales
mises à part, Barbie a également souvent été accusée de promouvoir un idéal de
beauté inaccessible auprès des petites filles et de diminuer leur estime de soi
« « Selon
des études anthropomorphiques, le tour de taille de Barbie, par
rapport à sa hauteur, serait 39% plus faible que celui d’une anorexique ». Un
fabricant de jouets anglais, Arklu, a décidé de répliquer en lançant Lottie,
une Barbie « normale » : sans seins ni maquillage, développée
d’après le corps d’un enfant de 9 ans et habillée de vêtements pratiques qui
lui permettent des activités en extérieur. Sa devise : « sois
audacieuse, sois courageuse, sois toi » a été très bien accueillie par les
parents et les psychologues.
Après le président normal,
voici venu le règne de la Barbie normale ?
Si on punit Barbie, dans ce cas là, il faut aussi punir Disney qui donne également une image complètement faussée du couple.Bref on a pas fini...
RépondreSupprimerEst-ce que je vais oser avouer que j'ai brûlé rituellement ma première Barbie dans une poubelle sur le balcon de ma chambre (nous vivions en HLM, quand j'étais petite...) avec mon frère. Nous avons regardé avec une profonde joie le visage de la Barbie s'enlaidir au fur et à mesure qu'elle se désintégrait. L’odeur du plastique brulé nous enivrait... Mais pas fous nous avions une autre poubelle avec de l'eau. Nous avons arrêté le carnage avant que tout prenne feu avec elle. Aujourd'hui je me trouve cruelle et terrifiante. Hier je trouvais ca: féministe! Et j'avais 8 ans! Mes filles, elles en ont un carton plein, elles aiment jouer avec mais je ne leur en ai jamais acheté!
RépondreSupprimerCette stupide Barbie blonde... à moi aussi elle m'a filé des complexes!!
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