Bonjour Kenza, peux-tu nous parler de Kitchen trotter?
Quel est son concept ?
Kitchen Trotter c’est avant
tout l’histoire d’une passion, ou plutôt de 2 passions : la cuisine et le
voyage. Et de 3 amis : Aïcha Mansouri, Pierre-François Lotiron et moi-même.
Notre objectif commun est de démocratiser la cuisine du monde et de faire
voyager nos « Trotters » depuis leur cuisine.
Le concept est très simple
et très ludique. Tous les mois, on reçoit dans sa boite aux lettres un kit de
cuisine mettant à l’honneur une destination surprise. A l’intérieur, on y
retrouve les principales recettes de ce pays ainsi que les principaux
ingrédient pour les réaliser. Ensuite, il suffit de compléter par quelques
ingrédients simples et on est prêt à inviter ses amis à partager un délicieux
repas qu’on a soi-même préparé.
Quel a été ton parcours avant de lancer Kitchen
trotter?
J’ai intégré l’ESSEC il y a
quelques années, pour y poursuivre un MBA et me spécialiser en communication.
Au fil de mes cours et de mes rencontres, j’ai commencé à découvrir le monde de
l’entrepreneuriat. Et pour tout vous dire, ce nouvel univers a commencé à
m’attirer fortement. J’ai tout de même commencé à travailler en communication
au sein de Microsoft France pendant 2 ans. Mais l’appel de l’entrepreneuriat
était plus fort ! Le passage à l’acte était donc assez rapide. Nous nous sommes
vite retrouvés avec Aicha et Pierre, 2 amis de longue date, avec la même
volonté de créer notre propre entreprise.
Qu’est ce qui vous différencie de vos concurrents ?
La principale différence de
Kitchen Trotter est avant tout l’expérience que nous proposons à nos clients.
Au-delà de leur mettre à disposition des recettes et des ingrédients difficiles
à dénicher, nous leur offrons une expérience en 3 étapes. La première est
l’ouverture du kit, le moment où on découvre le pays du mois mais aussi le
contenu de son colis. Avec Kitchen Trotter c’est Noël tous les mois ! Le
deuxième moment clé est la préparation des recettes. C’est le moment où on
prend plaisir à mitonner de bons petits plats venus d’ailleurs. La magie de ce
moment est qu’on apprend à utiliser de nouveaux ingrédients, qu’on ne
connaissait pas avant. Et enfin, le meilleur moment je dirai, c’est celui où on
déguste tout ça, avec ses proches !
Peux-tu nous dresser le portrait robot d’un(e) abonné(e )?
Connais-tu la répartition hommes/femmes de tes abonnés ?
L’abonné type Kitchen
Trotter est une femme de 25 à 45 ans, résidant partout en France. Elle est
souvent en couple, voire avec un enfant. Mais tout le monde peut se reconnaître
dans Kitchen Trotter !
Comment expliquer le succès des box ?
Les boxs représentent un
nouveau mode de consommation, qui nous sort de la routine du quotidien. On ne
veut plus recevoir que des factures dans sa boite aux lettres. On reçoit
désormais aussi sa box, réelle bouffée d’air frais. Le succès des boxs s’explique aussi par la
spécialisation de chaque concept, répondant ainsi aux attentes de beaucoup de
français.
Quel est votre business model ?
Notre business model repose
essentiellement sur la vente de nos abonnements, répartis en 4 formules :
l’abonnement mensuel sans engagement, ou les abonnement 3, 6 ou 12 mois. Nous
avons également développé une épicerie en ligne, qui permet à nos abonnés de
retrouver les ingrédients dégustés à travers leurs kits précédents.
Enfin, nous développons
aussi des partenariats par ailleurs, comme c’est déjà le cas avec le groupe
Prisma Media par exemple, pour le magazine Cuisine Actuelle.
En tant que femme, quelles ont été les difficultés
rencontrées lors de la ta création d’entreprise ? Comment as-tu pu lever
ces freins ?
J’avoue ne pas avoir
rencontré de freins lors de la création de Kitchen Trotter liés au fait que je
sois une femme. Mais il est vrai que le monde de l’entrepreneuriat est
majoritairement masculin !
Quels conseils donnerais-tu à une femme qui
souhaiterait se lancer aujourd’hui ?
J’encourage toutes les
femmes de se lancer dans l’entrepreneuriat. C’est une expérience très
enrichissante à la fois au niveau personnel que professionnel. Et puis on a
besoin de plus de femmes entrepreneurs !
Il s’agit ensuite simplement
de trouver un bon équilibre entre la vie de famille et l’implication
professionnelle.
Fais-tu partie d’un réseau féminin ? Si oui
lequel ?
Non, je ne fais pas partie
d’un réseau positionné sur le créneau « féminin », en tous cas pas
pour le moment. Mais je suis régulièrement les activités de réseaux comme Girls
In Tech par exemple.
As-tu un exemple de femme qui a pu t’inspirer ou
avoir valeur d’exemple ?
Parmi mes inspirations
féminines, il y a notamment Marissa Mayer ou Angela Ahrendts qui ont su accéder
à des postes stratégiques dans de très grandes entreprises. Dans l’univers des
start-ups, nous sommes assez proches de Lara Rouyres et Tatianna Jama, qui sont
de très bon conseil !
Quels son tes projets professionnels pour le
futur ?
Mon seul et unique projet
professionnel est de continuer à faire développer Kitchen Trotter, et à en
faire une marque française qui rayonne à l’international ! Ca fait déjà
pas mal de boulot :-)
Pour en savoir plus : site internet de Kitchen Trotter
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